Détruire dit-elle
Suivi de Marguerite Duras : à propos de Détruire dit-elle

« Dans cet hôtel, à l’orée de la forêt, trois clients qui ne se connaissent pas, silencieux, solitaires : Elisabeth Alione, Max Thor qui la regarde, et Stein qui regarde Max Thor…
Fulgurant comme l’amour, silencieux comme la mort, grave comme la folie, âpre comme la révolution, magique comme un jeu sacré, mystérieux comme l’humour, Détruire dit-elle ne ressemble à rien. »
Marguerite Duras, Détruire dit-elle, Éd. de Minuit, Paris, 1969

« […] Un mot, un seul mot, ultime ou premier, y intervient, avec tout l’éclat discret d’une parole apportée par des dieux : détruire. Et, ici, nous ressaisissons la deuxième exigence de ce mot nouveau, car s’il faut aimer pour détruire, il faut aussi, avant de détruire, s’être libéré de tout, de soi, des possibilités vivantes et aussi des choses mortes et mortelles, par la mort même. Mourir, aimer : alors, seulement, pourrons-nous nous approcher de la destruction capitale, celle que nous destine la vérité étrangère (aussi neutre que désirable, aussi violente qu’éloignée de toutes puissances agressives). »
Maurice Blanchot, L’Amitié, Gallimard, Paris, 1971

Texte et réalisation : Marguerite Duras.
Interprètes : Catherine Sellers (Elisabeth Alione),
Michael Lonsdale (Stein),
Henry Garcin (Max Thor),
Nicole Hiss (Alissa),
Daniel Gélin (Bernard Alione)

Détruire dit-elle (1969)
DVD 9/ zone 2 / Format 4/3 / PAL
N/B / Durée totale : 154’

Diaporama photos / Filmographie complète.
EAN : 3 760055480154

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